Pilate, voulant satisfaire la foule, leur relâcha Barabbas. Et, après avoir fait flagellé Jésus, il le livre pour être crucifié. Marc 15, 15.
Jésus est arrêté, interrogé et bien sûr battu. Il est traité comme n'importe quel prisonnier à qui l'on veut faire avouer son crime. Pourtant il est le Juste, par excellence. Mais il aura
tout connu de la méchanceté des hommes.
Les soldats le revêtent de pourpre puis, ayant tressé une couronne d'épines, ils la lui mettent. Marc 15, 17.
Il dit être le Roi des Juifs. Pour se moquer, on lui tresse une courronne d'épines et on l'en coiffe. Voici votre roi : frappé, humilié, revêtu d'un manteau de pourpre. Mais sa royauté
n'est pas celle des hommes.
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Rappelons-nous souvent sa passion. Est-il surprenant que telle blessure, des actes des méchants et des infidèles à la grâce, ont fait crier le Seigneur, en se tournant vers le Père : «
Mon Dieu, pardonnez-leur. » Oui la charité a un cœur qui élève vers Dieu. Elle a aussi des yeux pour voir à la lumière de la miséricorde. B 7 f.
- La vraie Sagesse consiste à vouloir être ignorées, oubliées et comptées pour rien. B 7.
- Ne désirons rien d'autre qu'un abandon fidèle à la volonté de Dieu, en remettant tout entre ses mains, lui donnant tout avec l'amour le plus fort de notre cœur, lui montrant que nous
l'aimons. B 7 n 19.
- La miséricorde du Seigneur est accordée aux petits, aux humbles et ils seront récompensés de leur vie d'humiliation. B 7 c.
- « Demandons au Sacré-Cœur de Jésus de faire notre cœur sur le modèle du sien. Pensons-nous souvent à son cœur entouré d'épines ? » B 13 e.
Comme ils l'emmenaient, ils prirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et ils le chargèrent de la croix pour la porter derrière Jésus. Il était suivi d'une grande
multitude du peuple et de femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur lui. Luc 23, 26-27.
Jésus porte l'instrument de son supplice, la croix. Des cris, des injures, mais aussi des gestes de compassion, de solidarité, de présence.
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Comme Marie au moment de la Passion n'a pas douté de l'Amour de Dieu, il nout faut coûte que coûte vivre nos peines et nos angoisses et nos souffrances en les offrant en union avec celles
de Notre Seigneur. Cette acceptation qui surmonte les difficultés par un acte d'espérance nous attire de nombreuses grâces. B 6.
- Nous montons souvent par chutes et nous grandissons par l'humilité, par l'abaissement. B 7.
- Aimer en Jésus c'est aimer l'Eglise et l'Evangile. Mais que d'âmes quittent le chemin de la croix pour des satisfactions humaines. C'est être en contradiction avec le Seigneur. B 7 f 21.
- Accueillons de notre mieux ces personnes qui viennent à nous pour chercher asile ou réconfort : c'est le Seigneur souffrant qui vient à nous par ces cœurs affligés. Et c'est une forme
d'apostolat et de charité que le Saint Esprit suscite en notre vie. B 7 f.
- Il faut donc gravir le calvaire ensemble et nous soutenir spirituellement pour que le Royaume de Dieu avance dans le monde. B 7 n 19.
- Aidons-nous à monter en aimant et en adorant en silence les peines, les épreuves et les humiliations de la vie. B 9 a.
- Aidons-nous bien à porter nos croix. B 13 a.
« Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font. » Puis ils se partagèrent ses vêtements en tirant au sort. Luc 23, 34.
Il est crucifié. Il meurt en pardonnant. Il est mis au tombeau.